Réflexion libre inspirée d’un article du journal Les Affaires, publié le 18 mai 2025
Son message, relayé dans un article du journal Les Affaires, nous frappe comme une évidence qu’on tente de fuir depuis trop longtemps :
« La fin de la croissance économique sera intentionnelle ou catastrophique. »
🌍 Une vieille alerte qui se réalise
En 1972, le Rapport Meadows, publié par le MIT et le Club de Rome, modélisait les conséquences d’une croissance économique infinie sur une planète finie. Leur prédiction : pénurie de ressources, pollution, baisse du niveau de vie, conflits. Un demi-siècle plus tard, les données leur donnent raison.
🔥 Ce que l’on refuse de voir
La croissance n’est plus un moteur de progrès. Elle est devenue une addiction collective. Nous poursuivons un modèle économique même lorsque celui-ci détruit les bases de notre bien-être. Selon Herrington, ce n’est pas l’effondrement lui-même qui est le plus grave, c’est notre incapacité à réagir à temps.
🛤️ Quatre chemins, un choix
Le rapport Meadows proposait quatre scénarios. Trois mènent à des crises majeures :
-
Pénurie de ressources naturelles
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Dégradation écologique irréversible
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Coûts technologiques démesurés qui absorbent tout le reste
🧭 Redéfinir ce qui a de la valeur
Qui voulons-nous être ?Dans quel monde souhaitons-nous vivre ?
⌛ Une urgence silencieuse
La décision ne pourra pas être reportée indéfiniment.
Soit nous définissons nos limites, soit elles nous seront imposées.
C’est là toute la lucidité du propos de Gaya Herrington : la fin de la croissance ne sera pas évitée — elle sera choisie ou subie.
✒️ Pour conclure
Ce n’est pas un texte alarmiste. C’est une invitation à la conscience.
À Les Papes, nous croyons que c’est par l’éveil lucide, la parole libre et l’action posée que nous redéfinirons nos priorités collectives.
Le monde ne s’effondre pas tout seul.Ce qui s’effondre, c’est notre capacité à changer à temps.
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