Cette image devient prophétique lorsqu’on la replace dans le contexte du jugement rendu le 28 juin 2025 par la Cour suprême des États-Unis. Le panneau « GOOD OR BAD? » brandi au premier plan résume crûment la nouvelle réalité politique américaine : la vérité objective est supplantée par un simple test d’allégeance morale au leader.
Ce jour-là, la Cour suprême, dominée par les juges pro-Trump, a rendu une décision qui restreint sévèrement le pouvoir des juges des États à contester les abus de l’exécutif fédéral, même lorsqu’ils flirtent avec l’inconstitutionnalité. Cela marque un tournant historique. Le pouvoir judiciaire, censé être le dernier rempart de la démocratie, se transforme en instrument de légitimation autoritaire.
Trump, en arrière-plan de l’image, flou, mais omniprésent, incarne désormais l’ombre tutélaire d’un système où le Bien et le Mal sont décrétés d’en haut. Le peuple n’est plus invité à penser ou à juger, seulement à obéir : « Ce n’est pas vrai ou faux. C’est bon ou mauvais et c'est Trump qui en décidera. » Le vrai et le faux passent en arrière-plan maintenant supplanté par le bien et le mal, la nouvelle étape du trumpisme devenu autocratique avec ce jugement rendu par des juges manipulés et maintenant de simples subalternes au service du monarque ou de PAPA si vous pensez comme l'OTAN.
Un peuple qui délègue son sens critique à une idole politique court à sa perte. Quand les institutions sont gangrenées au sommet, l’affrontement ne devient plus une hypothèse, mais une étape annoncée. La question n’est plus si le clash viendra, mais quand et comment y résister.
La vraie justice, elle, ne devrait jamais se soumettre à une figure, mais à une idée plus grande qu’elle : la liberté, la séparation des pouvoirs et la vérité.
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