À chaque moment critique de la vie politique américaine, un visage bien connu refait surface : Elon Musk.
Et toujours au bon moment, comme un illusionniste surgissant de l’ombre pour détourner l’attention.
Il critique le projet, évoque la création d’un troisième parti, joue au rebelle.
Mais derrière le rideau, il tend le micro à Trump, une fois de plus.

Une versalité de haute voltige
Musk incarne cette "versalité" politique que nous dénonçons : un savant mélange de versatilité et de volatilité, destiné à désorienter les foules. Il se dit contre les excès du système, tout en profitant à plein régime de ce même système. Il prétend être une voix libre, mais sa voix résonne toujours à des moments qui profitent à l’autorité en place.
Il joue du flou comme d’un violon : ni totalement allié, ni réellement opposant, mais toujours là pour brouiller le signal démocratique.

L’effet Musk : diluer pour régner
En parlant d’un hypothétique “troisième parti”, Musk n’élargit pas la démocratie : il dilue la résistance. Il fragilise les dernières lignes de défense face à un pouvoir de plus en plus centralisé autour d’un homme.
Il offre à Trump l’avantage stratégique du chaos.
Et le timing n’est jamais innocent.
Dans une démocratie sous tension, l’ambiguïté n’est pas neutre, elle est complice.

L’illusion du génie rebelle
Musk aime à se penser comme un innovateur qui bouleverse l’ordre établi. Mais à force de jouer les funambules entre rébellion et confort du pouvoir, il est devenu l’allié objectif de ceux qui détruisent l’État de droit au nom de la grandeur nationale.
Il ne défend pas le peuple, il l’utilise.
Il ne libère pas la parole, il la dévoie.
Il ne remet pas en question le pouvoir, il le redore sous un vernis libertarien.

Pour Les Papes, il faut nommer ce que l’on voit
Ce que Musk incarne, ce n’est pas la troisième voie.
C’est la troisième lame d’un pouvoir qui coupe tout espoir en deux : vérité et mensonge, liberté et soumission, lumière et confusion.
« Il ne s’agit plus de se demander s’il est pour ou contre Trump.
Il est pour lui dès qu’il ouvre la bouche au moment où le peuple hésite.
Et n’oublions jamais : Musk, c’est l’homme qui, avec ses bandits du DOGE, a pillé, saccagé et détruit les secrets d’État du Capitole il y a à peine un mois, sous la bénédiction silencieuse de son ami président. »
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