Les bons comme les méchants : un refus commun du mensonge
Ils s’invectivent, s’accusent, s’espionnent, se trahissent.
Les uns crient à la décadence, les autres à la tyrannie.
Mais dans le tumulte de cette joute idéologique devenue presque tribale, une phrase simple nous fait lever les yeux
« Les bons comme les méchants ne tolèrent pas dans leur camp les menteurs, les tricheurs et les hypocrites. »
Voilà une vérité nue, posée comme un galet dans la rivière.
On la contourne, on l’ignore, mais elle demeure.
Un paradoxe, ou un pont ?
Car, voyez bien le paradoxe :
Les deux camps se méprisent, s’accusent mutuellement de manipuler, de corrompre, de pervertir la vérité. Et pourtant!
Non pas seulement chez les autres, mais surtout dans leur propre camp.
C’est là que le masque tombe : il n’y a pas deux humanités. Il n’y a qu’une seule fibre morale, tendue entre les mains
De Nixon à Nétanyahou, de Trump à Trudeau
Lorsque Nixon fut abandonné par les siens, ce ne fut pas à cause de ses idées, mais de ses mensonges.
Quand Trump est bousculé dans son propre camp, c’est moins sur ses choix économiques que sur son incapacité à
Et même les opposants à des figures plus respectables, Trudeau, Macron, Biden, reviennent souvent à ce même.
Même les tyrans veulent des fidèles sincères,
et même les utopistes rejettent les traîtres à la cause.
Ce que cela révèle de nous
Ce refus commun du mensonge révèle bien plus qu’une exigence morale.
Il montre que malgré tout, nous croyons encore en quelque chose.
En l’humanité.
En la possibilité d’un monde où les mots ont un sens,
où la vérité n’est pas qu’un instrument de pouvoir,
mais une lumière fragile à protéger.
Conclusion des Papes : La vérité comme refuge
Le monde n’a pas besoin de plus de slogans.
Il a besoin de cette lucidité partagée qui traverse les camps.
Et si demain, les « bons » et les « méchants » pouvaient se rencontrer non dans un accord politique, mais dans un s
Alors peut-être… peut-être…
Que ce monde encore habitable deviendrait vivable.
Et que nos enfants, eux, ne naîtraient pas dans la haine,
mais dans la transparence du jour qui se lève.
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