Dans l’amphithéâtre feutré du sommet du G7 en Alberta, deux figures se dressent et symbolisent notre époque :
L’agitateur public, bruyant, spectaculaire, qui fait tourner la roue de l’actualité à coups de slogans et de provocations.
Et le veilleur de conscience, silencieux mais attentif, qui écoute les grincements de cette même roue pour prévenir les ruptures et bâtir la paix.
D’un côté, Donald Trump, venu comme en 2018 avec son sens du chaos calculé, menaçant de rompre les équilibres diplomatiques à coups de tweets, de tarifs douaniers et de déclarations incendiaires.
De l’autre, Mark Carney, Premier ministre du Canada, qui joue la carte de l’intelligence calme, renonce à un communiqué commun pour éviter le conflit, et privilégie les discussions concrètes sur l’IA, l’énergie, la sécurité.
Ce sommet est plus qu’un théâtre politique. Il est un miroir tendu à chacun d’entre nous :
Veux-tu faire du bruit ou faire du sens ?Veux-tu parler plus fort ou écouter plus juste ?Veux-tu imposer… ou composer ?
Le monde ne manque pas d’agitateurs.
Mais il a désespérément besoin de veilleurs.
Des femmes et des hommes capables d’éteindre le tumulte pour entendre ce que le monde ne dit plus assez :
Le besoin d’unité.
Le respect du vivant.
La force du lien.
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