📖 Dans Le Devoir, un article s’arrête sur ce « regard typique de la génération Z » : fixe, fuyant, désabusé, parfois même vide. Un regard qui semble agacer les générations précédentes, comme s’il exprimait une forme d’indifférence ou de déconnexion.
Mais si ce regard n’était pas un rejet du monde…
Et s’il reflétait plutôt une tentative de survie dans un monde saturé?
📱 Cette génération a grandi dans une ère d’infobésité émotionnelle : sollicitations permanentes, surenchère d’émotions, polarisation des discours. Ce que certains interprètent comme de la froideur pourrait en réalité être un repli nécessaire , une forme d’économie intérieure face à l’excès.
🌐 Une piste moins explorée : et si cette posture annonçait une transition symbolique plus large?
Certains chercheurs évoquent une mutation du rapport au sacré. Là où les grandes religions proposaient un lien vertical avec une divinité transcendante, l’univers numérique instaure un nouveau type de lien : transversal, immédiat, hyperconnecté.
👉 Dans cette optique, certains parlent d’un glissement de l’humain vers le « numain », c’est-à-dire une nouvelle forme d’être, tissé entre données, émotions, et connexions.
🔄 Le Dieu biblique invitait à contempler la nature pour comprendre notre place. Le « Dieu numérique », s’il existe en tant que concept culturel, nous inviterait plutôt à naviguer dans un réseau de sens, à travers des interfaces, des algorithmes, et des récits partagés.
🧠 Ce regard étrange de la Gen Z serait alors le signe d’une période de recomposition : ni perdue, ni cynique, mais en quête de sens dans un monde fluide, où les repères traditionnels ne suffisent plus.
💬 Et si, au lieu d’y voir une génération désengagée, on y reconnaissait une génération qui cherche un autre langage pour habiter le réel?
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