mercredi 30 avril 2025

Citoyen de société!



 


Poilievre, chef sans siège : quand l’arrogance fait tomber les masques


 

✍️ Blogue « Les Papes »

Titre : Poilievre, chef sans siège : quand l’arrogance fait tomber les masques

📌 Introduction — Un message pour nos lecteurs :

Chers lectrices et lecteurs, sur cette page où la paix, l’amour du prochain et la solidarité sont nos boussoles, chaque analyse vise à comprendre sans diviser, à éclairer sans enflammer. Le texte qui suit s’inscrit dans cette mission. Il s’agit d’un regard critique, mais humain, sur le tournant politique que traverse le Parti conservateur canadien, dans le respect de nos règles d'éthique, où tout propos haineux ou discriminatoire est strictement interdit. Que l’on soit pour ou contre Pierre Poilievre, cette réflexion vise à encourager un débat plus serein et éclairé.

🗳️ Résumé vulgarisé de la situation :

Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur, a non seulement perdu les élections fédérales de 2025, mais aussi son propre siège de député — une situation rare et politiquement très délicate. Malgré une performance honorable en pourcentage de votes, des voix au sein de son propre camp s’élèvent : certains réclament sa démission immédiate, d’autres pensent qu’il mérite une seconde chance, à condition de changer de ton, d’équipe… et d’attitude.

🔍 Analyse : Leçon de politique, leçon d’humilité

Le portrait est contrasté : d’un côté, Poilievre a rajeuni la base conservatrice et reconnecté avec certains électeurs ouvriers. De l’autre, il a manqué l’essentiel : gagner. En politique, on ne vit pas de potentiel, mais de résultats.

Plusieurs conservateurs dénoncent sa gestion autoritaire, sa communication polarisante, et son incapacité à incarner l’unité nationale. Son image de combattant enragé, la fameuse pomme croquée en ridiculisant un journaliste, semble avoir davantage servi ses opposants que sa cause.

Le message est clair : l’arrogance ne mène pas à la victoire. Ce qui est demandé aujourd’hui, ce n’est pas une pomme, mais une main tendue. Et c’est peut-être là que le trumpisme canadien, cette tentation de cliver pour rallier, montre ses limites. Un politicien peut être brillant, charismatique et stratège… s’il oublie l’humain, il perd.

💬 Commentaire — Ce que cela dit de nous

Cette crise interne du Parti conservateur reflète quelque chose de plus grand : la société canadienne ne veut pas d’un chef qui divise pour régner. Le rejet du trumpisme à la canadienne passe peut-être par cette défaite personnelle. Et paradoxalement, c’est en tombant que Pierre Poilievre pourrait rendre le plus grand service à la démocratie : en nous forçant à choisir une autre voie, moins brutale, plus humble, plus humaine.

Car oui, au sein même des cercles conservateurs, certains commencent à comprendre que la polarisation ne mène qu’à l’impasse.

🕊️ En conclusion — Un appel à la vigilance douce

Sur Les Papes, nous croyons qu’une autre politique est possible. Une politique sans arrogance, sans mépris, sans slogans destructeurs. Que Pierre Poilievre reste ou parte, ce que le peuple canadien a dit est puissant : on peut vouloir le changement sans tomber dans l’extrémisme.

Et c’est peut-être là, au cœur de cette défaite, que réside notre plus grande victoire collective.

🕊️ Quand l'efficacité masque la destruction : Le DOGE ou l’État en pièces détachées

🕊️ Quand l'efficacité masque la destruction : Le DOGE ou l’État en pièces détachées

Par Les Papes

Sur cette page, nous croyons qu’un monde pacifique commence par des mots justes, une pensée libre et une volonté de comprendre ce qui, derrière les apparences, tente de détruire nos fondements communs. Voici pourquoi nous devons aujourd’hui braquer les projecteurs sur un acronyme apparemment inoffensif, mais porteur d’un poison lent : le DOGE, Département de l’Efficacité Gouvernementale.

Le génie qui dégraisse… la démocratie

Créé par l’administration Trump dans le cadre de son second mandat, le DOGE est confié à Elon Musk, présenté comme le Mozart des fusées, le Steve Jobs de la voiture électrique, et depuis peu… le bourreau des services publics. Officiellement, il s’agit de rendre le gouvernement plus efficace. Officieusement ? C’est un bulldozer bureaucratique : licenciements massifs, coupes dans les agences fédérales, effacement des poursuites judiciaires contre Musk lui-même, et réduction drastique du filet social.

Autrement dit, quand Musk parle d'efficacité, il faut comprendre : moins d’État, plus de pouvoir privé.

Une épidémie qui franchit les frontières

Mais le plus inquiétant n’est pas qu’un seul homme contrôle des pans entiers de la machine étatique. C’est que cette "méthode DOGE" commence à s’exporter. Au Canada, certains dirigeants du secteur techno-conservateur rêvent déjà d’un copier-coller maison. L’initiative « Build Canada » veut supprimer 100 000 emplois fédéraux, freiner l’immigration, relancer les pipelines. Le tout avec la même rhétorique : efficacité, modernité, innovation. Même musique. Autre continent.

Or, quand le modèle de gestion publique s’inspire d’un fantasme libertarien, la démocratie devient un obstacle, et non un bien commun. C’est le monde à l’envers.

L’efficacité ne vaut rien sans éthique

Le vrai scandale n’est pas que Musk soit brillant ou influent. C’est qu’en quelques mois, il ait pu effacer plus de 2 milliards de dollars de litiges contre ses entreprises en pilotant un ministère sur mesure. C’est qu’il ait été placé là non pour servir les citoyens, mais pour servir les puissants. C’est qu’Amazon participe à des conférences pour aider à choisir quels programmes gouvernementaux éliminer comme on ferait un ménage dans un entrepôt.

Et si demain, on supprimait votre bibliothèque, votre service d’aide aux victimes ou votre centre de santé, qui viendra réparer le vide ? Un algorithme ? Un drone de Starlink ?

Résister par la conscience

Chez Les Papes, nous croyons que l’efficacité ne doit jamais se faire au détriment de la solidarité, que la technologie doit servir l’humain et non le remplacer, et que la démocratie ne s’optimise pas comme un logiciel. Elle se protège. Elle se cultive. Elle s’aime.

Le DOGE n’est pas juste un acronyme : c’est le nom d’un nouveau virus politique. Il se propage dans les discours sous couvert de bon sens, il charme par ses promesses, et il détruit de l’intérieur. Il faut donc en parler, le dénoncer et surtout, y résister.


📣 Nous ne sommes pas contre l’innovation. Nous sommes contre la destruction des valeurs humaines au nom du progrès technologique. Et ça, chez Les Papes, on le dit haut et fort — mais toujours sans haine.

 

De l'autre côté du voile.


Maman, de l’autre côté du voile,
je te parle avec le cœur.
Chaque fois que je franchissais le seuil de ta chambre à D’Youville,
ton sourire s’allumait,
simple, entier, vrai.
Ce sourire… il disait tout.
Sans mots, il me disait :
« Je suis heureuse que tu sois là. »
Et moi, dans ce regard,
je sentais ton amour
comme une chaleur ancienne,
comme une racine invisible
qui me tenait debout
depuis toujours.
Ce n’est pas de grandes choses que j’avais besoin.
Pas de discours, pas de leçons.
Juste ce sourire.
Ce phare discret mais inébranlable
qui me disait que j’étais attendu,
aimé, accueilli.
Maman,
tu m’as offert ce don silencieux,
celui qui guérit,
celui qui guide.
Et pour cela,
je te suis reconnaissant à jamais.
Jean-Paul, merci pour tout comme on le disait à Jésus à la chapelle de ta dernière résidence à d'Youville. Je t'aime à jamais.XXXXX


 

Juste être

Ce matin encore,
La vie s’est posée sur mes paupières,
Doucement,
Comme un souffle ancien qui se souvient.

Pas de to-do list gravée dans le ciel,
Ni de conquête à finir avant midi.
Seulement une marche,
Et le pas qui pense sans s’imposer.

Je n’ai rien à prouver,
Rien à acheter pour me sentir exister.
L’être me suffit,
Et dans l’être, tout est déjà là.

Les arbres ne crient pas pour être vus,
Les nuages ne s’accumulent pas de likes,
Ils sont, tout simplement,
Et c’est leur beauté qui m’apprend à vivre.

Je respire la lumière
Sans vouloir l’enfermer en ampoules.
Je bois l’instant,
Sans le transformer en performance.

L’abondance?
Elle ne m’a jamais rendu libre.
Mais la conscience…
Elle me tient la main, sans jamais serrer.

 

lundi 28 avril 2025







Ouf… mais quelle déception!

Le Canada vient de passer à un cheveu de la catastrophe.

Oui, les libéraux l’ont emporté. Oui, le trumpisme a été stoppé net à notre frontière, pour encore quatre ans. Mais soyons honnêtes : cette victoire est tout sauf éclatante.

Le pays est coupé en deux, presque également partagé entre ceux qui croient encore en une démocratie responsable… et ceux qui, consciemment ou non, ouvrent la porte aux dérives populistes et destructrices du trumpisme.


Comment expliquer qu’après tout ce qu’on a vu aux États-Unis, après toutes ces démonstrations de haine, de mensonge et de division, près de la moitié des Canadiens aient quand même choisi une option politique qui flirte avec ces mêmes tendances?

Comment ne pas être déçu de constater que l’avertissement venu du Sud n’a pas suffi?


Bien sûr, il faut reconnaître cette mince victoire. Savoir apprécier que, pour l’instant, le pire est évité.

Le Bloc québécois, dans sa posture d’équilibre, soutiendra les libéraux sur les enjeux majeurs, notamment pour contenir toute tentative de contamination trumpiste au Parlement.

Alors oui, on respire. Mais respirer ne veut pas dire dormir.

Le vrai travail commence maintenant.

Il faudra reconstruire les ponts, parler vrai, dénoncer la manipulation, et surtout, protéger cette démocratie qui ne tient parfois qu’à un fil.

Aujourd’hui, c’est un jour de soulagement.

Mais demain, ce sera un jour de vigilance. 

Les Papes





Le respect de la constitution américaine


 

dimanche 27 avril 2025

Le véritable pouvoir en Carney


 

🕊️ Les Papes

Le véritable pouvoir en Carney

Introduction

Il arrive parfois, dans les grandes secousses de l’histoire, qu’un leader ne se contente pas de répondre à la crise, mais redéfinisse l’avenir.
Le 28 avril, Marc Carney n'a pas seulement répondu aux menaces provocatrices de Donald Trump : il a réveillé l'idée d'un Canada debout, maître de son destin.
À travers un discours ferme et réfléchi, il a prouvé que la véritable puissance d'une nation ne réside pas dans le volume de ses réactions, mais dans la solidité de ses convictions.

Résumé clair

Face aux assauts verbaux de Trump visant à affaiblir le Canada économiquement, Carney a tracé une ligne rouge :
La souveraineté du Canada n’est pas à vendre.
Dans un message sans détour, il a :

  • Défendu l'industrie automobile canadienne contre les menaces tarifaires,

  • Souligné la nécessité de diversifier nos alliances économiques (Europe, Asie, Afrique),

  • Insisté sur l’urgence d'une transition énergétique indépendante et ambitieuse,

  • Et appelé les Canadiens à lui donner un mandat fort pour affronter un monde devenu plus instable et moins amical.

Carney ne parle pas seulement de défense : il propose une reconquête, celle de notre autonomie, notre confiance, et notre voix sur la scène internationale.

Analyse sous deux angles

1. Carney, l’architecte lucide d’une souveraineté moderne

Avec Marc Carney, le Canada tourne une page.
Il ne s'agit plus d'être un "gentil partenaire" à la merci des caprices américains.
Carney propose un Canada stratège, qui investit dans ses ressources, bâtit de nouveaux corridors commerciaux, et protège ses industries clés avec pragmatisme.
Son approche est celle d’un réaliste éclairé : il voit les fractures mondiales comme une opportunité pour le Canada d'affirmer son indépendance, sans naïveté ni agressivité inutile.

Avec Carney, la souveraineté n’est pas un slogan : c’est une politique structurée, articulée autour de projets concrets.

2. Trump, la stratégie du choc et pourquoi Carney ne devait pas plier

Face à Trump, l’instinct aurait pu être de réagir au coup par coup, en se défendant maladroitement sous l'impact des attaques.
Carney, au contraire, a refusé de jouer le jeu du chaos.
Il a compris que céder sur un détail aujourd'hui, c'était hypothéquer l'indépendance de demain.
En prenant de la hauteur, il a désamorcé le piège de l'émotion et a replacé le débat là où il doit être : sur le terrain du respect, de la stratégie, et du long terme.

Face à la politique du bruit, Carney a opposé la musique du temps long.

Commentaire final pour « Les Papes »

Le véritable pouvoir que Carney incarne, ce n’est pas celui de l’autorité brutale ou des slogans guerriers.

C’est celui de la constance, de la vision et du courage lucide.

Le Canada que Carney propose est un pays qui ne se définit plus par ses dépendances, mais par sa capacité à choisir librement ses alliances, à innover et à tenir debout, même lorsque les tempêtes mondiales se déchaînent.

À vous maintenant, lecteurs des Papes :
👉 Croyez-vous que ce modèle de souveraineté affirmée est le chemin à suivre pour le Canada de demain ?
👉 Quel nouveau rôle le Canada devrait-il assumer dans ce monde plus incertain ?

Vos impressions, vos débats, vos voix sont plus précieuses que jamais.
Partagez-les avec nous, et ensemble, construisons ce souffle nouveau. 🕊️🌎

samedi 26 avril 2025

"Quand l'ombre de Trump déforme jusqu'à nos élections canadiennes."


 Réflexion du jour :

"Quand l'ombre de Trump déforme jusqu'à nos élections canadiennes."

En cette fin de campagne historique, un choc inattendu secoue le Canada : Mark Carney, malgré ses débuts d'apprenti politicien et une campagne discrète, tient tête à Pierre Poilievre, porté par un mouvement massif, mais plombé par une image de mini-Trump.
Sous l’influence du voisin du Sud, une bonne partie de l’électorat voit en Carney un rempart face aux menaces économiques et aux dérives autoritaires symbolisées par Trump et ses clones idéologiques.
Pendant que Poilievre tente d'effacer son reflet trumpien le temps d'une chanson, Mark Carney récolte les fruits d'une campagne basée sur la stabilité et la modération.
Au Québec, le Bloc tente de survivre dans un climat polarisé, en jouant la carte de la coopération plutôt que de la confrontation.

La vraie question est désormais simple :

Voulons-nous élire un gouvernement qui reproduira la polarisation toxique américaine, ou préférons-nous préserver une démocratie tempérée, même imparfaite ?

« Le doute est sain lorsqu'il est un tremplin vers soi, et non une chaîne vers l'approbation des autres. »


✨ Réflexion du jour :

« Le doute est sain lorsqu'il est un tremplin vers soi, et non une chaîne vers l'approbation des autres. »

À toi qui lis ces lignes, sache que je fus longtemps de ceux qui doutaient d’eux-mêmes.
Comme beaucoup d'entre nous, j’ai grandi avec cet ultime besoin d’approbation pour avancer dans la vie.

À l’adolescence, il est naturel d’être à la merci des conseils de nos proches. Ils veulent notre bien, et dans leur affection sincère, ils cherchent à nous guider.
Mais sans nous en rendre compte, nous glissons parfois vers un besoin plus sournois : celui d’obtenir leur approbation pour croire en nous.

Je me souviens de mes débuts en athlétisme : chaque progrès semblait devoir être validé par un regard extérieur, par les précieux conseils de mon coach.

Avec le temps, pourtant, une leçon essentielle s’est imposée :
Un conseil éclaire. Il ne commande pas.
Il propose. Il n’impose pas.

La vraie liberté commence quand nous apprenons à distinguer un conseil bienveillant d’un besoin d’être approuvé.

Quand nous écoutons sans nous effacer.
Quand nous acceptons sans nous soumettre.
Quand nous avançons sans demander la permission.

C’est là que le doute devient une force.
Un passage vers nous-mêmes, non une laisse tendue par les autres.

À partir de ce moment, la route que nous traçons porte enfin notre propre signature.

Et c’est ainsi, tout doucement, que commence la liberté.


 



vendredi 25 avril 2025


 

✒️ Réflexion pour le blogue « Les PAPES »

Titre : « Mondialisation : la paix commerciale est-elle morte ? »


📌 Résumé du contenu :

La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, lancée sous Trump, a débouché sur un sabotage silencieux des chaînes d’approvisionnement mondiales. Sans déclarer la guerre ni hausser la voix, Pékin a méthodiquement étranglé la logistique américaine, paralysant les ports, frappant Boeing, et créant une onde de choc économique planétaire. Derrière les hausses de prix, les pénuries de pièces et la montée du coût des véhicules, se cache une reconfiguration discrète mais profonde de l’ordre économique mondial. Ce n’est plus seulement une question de tarifs ou de contrats : c’est le modèle même de la mondialisation, fondé sur l’efficacité et l’interdépendance, qui vacille.


🔍 Analyse “Les PAPES” :

Ce qui saute aux yeux ici, c’est que la compétition mondiale a changé de nature : elle n’est plus déclarée, elle est tactique. Elle ne se mesure plus seulement en PIB ou en armes visibles, mais en flux logistiques contrôlés, en accès aux ressources stratégiques, en fragilité des dépendances cachées.

Et dans cette lutte invisible, le citoyen moyen devient le premier otage :

  • Les prix montent,

  • Les produits disparaissent,

  • L’incertitude grandit.

Pendant que les puissants se disputent en silence, le peuple paie le prix du chaos : inflation, rareté, perte de confiance.
La mondialisation, jadis vendue comme un chemin vers la prospérité partagée, révèle ici son talon d’Achille : elle a lié les économies entre elles sans garantir la paix ni la solidarité.


🕊️ Commentaire pour nos lecteurs :

À l’heure où les grandes puissances transforment l’économie en champ de bataille silencieux, il est urgent de repenser notre monde.

Les PAPES croient que l’interdépendance ne devrait pas être une arme, mais un pacte de respect mutuel.

Ce n’est pas l’efficacité qui sauvera le monde, mais la capacité des peuples à choisir l’humain avant le profit, la solidarité avant l’affrontement.

Si les chaînes d'approvisionnement se reconstruisent aujourd'hui dans l'ombre, reconstruisons aussi nos chaînes humaines, celles qui lient les cœurs plutôt que les marchés.

Car dans cette nouvelle ère qui s’ouvre, le véritable luxe ne sera pas l’accès aux métaux rares : ce sera l’accès à la paix durable, celle qui ne dépend d'aucune cargaison ni d'aucun tarif.

Poilièvrisme : copier Trump en criant au Trump


 

Il y a des discours qui résonnent comme des casseroles vides : ils font du bruit, mais ne nourrissent personne. Pierre Poilievre en a fait sa spécialité. Avec des slogans simplistes, des vidéos montées au cordeau et un ton rageur de justicier des temps modernes, il prétend combattre le populisme… en l’imitant.

Dans cette comédie politique à la sauce canadienne, Poilievre se présente comme le défenseur des Canadiens ordinaires, celui qui dénonce les élites, les médias, les institutions. Bref, le gars du peuple contre « les autres ». Tiens donc. Ça ne vous rappelle personne? Disons… un certain Trump?

L'appel téléphonique controversé

Le 28 mars 2025, lors d'un appel téléphonique, le président américain Donald Trump a suggéré au nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, que le Canada devienne le 51e État des États-Unis. Carney a initialement déclaré que Trump avait « respecté la souveraineté du Canada », mais a ensuite confirmé que Trump avait bel et bien évoqué cette idée lors de leur conversation. 

Cette révélation a suscité des critiques, certains accusant Carney de manquer de transparence. Cependant, Carney a souligné que l'essentiel de la conversation portait sur le respect mutuel entre les deux nations.

Poilievre, le "Mini-Trump"

Pierre Poilievre, surnommé "Mini-Trump" par ses détracteurs, a saisi l'occasion pour accuser Carney de dissimuler des informations aux Canadiens. Il a affirmé que cette omission démontrait un manque de transparence de la part du Premier ministre.

Cependant, cette attaque soulève une certaine ironie. Poilievre, qui adopte des tactiques similaires à celles de Trump, telles que la critique des médias et l'utilisation de discours populistes, reproche à Carney un comportement qu'il semble lui-même incarner.

Un paradoxe politique

Le paradoxe est flagrant : Poilievre accuse Carney de manipuler les émotions, d’utiliser la peur, de diviser. Et pourtant, que fait-il lui-même? Il parle d’une économie au bord de l’effondrement, d’un pays gangrené par l’immigration, d’un gouvernement qui veut contrôler vos vies jusque dans vos thermostats. C’est la peur qui dicte ses vidéos, le ressentiment qui structure ses discours.

Et quand on regarde de près, les techniques sont les mêmes :

  • Répéter un message simple jusqu’à ce qu’il devienne une vérité.

  • S’en prendre aux journalistes pour esquiver les vraies questions.

  • Attiser la colère plutôt que l’apaiser.

  • Faire croire qu’il n’y a que deux camps : les bons (eux) et les méchants (les autres).

Mais contrairement à Trump, Poilievre se défend d’être populiste. Il déteste ce mot. Il préfère parler de gros bon sens, d'efficacité, de liberté. En réalité, c’est du populisme maquillé, le même vernis idéologique, mais en version canadienne, plus lisse, plus polie, plus sournoise peut-être.

Conclusion

Alors, soyons sérieux :
De qui devrions-nous vraiment nous méfier?

Du président américain qui, dans un élan d'ironie grossière ou de blague douteuse, a lancé à Carney que le Canada pourrait devenir le 51e État?
Ou du chef de l’opposition canadienne, surnommé « Mini-Trump », qui saute sur l’occasion pour accuser Carney de dissimulation, tout en mimant son idole dans presque toutes ses stratégies politiques?

Parce que si l’échange téléphonique était, au fond, une simple maladresse diplomatique ou une blague de mauvais goût, la réaction de Poilievre, elle, était parfaitement calculée.
Et c’est là que réside le vrai danger.

Ce n’est pas la conversation qu’il faut craindre.
C’est ce qu’on en fait pour diviser, manipuler et gagner du pouvoir.


jeudi 24 avril 2025

Adulation : quand l'amour aveugle la raison


 🕊️ Les Papes

Adulation : quand l'amour aveugle la raison

Dans une Amérique tiraillée entre le tumulte des annonces et le silence des solutions, les chiffres parlent… mais certains cœurs refusent d’écouter.

Les volte-face économiques de Donald Trump secouent les marchés, inquiètent les ménages et épuisent la confiance. Pourtant, rien ne semble pouvoir éroder l’adoration d’une partie de ses partisans.

Alors que la majorité des sondages révèlent une montée de l’inquiétude – face à la vie chère, aux politiques commerciales confuses, ou à l’instabilité des décisions – un noyau dur persiste, convaincu que leur président incarne toujours la promesse d’un renouveau.

Pourquoi cette fidélité aveugle? Parce qu’en politique, l’amour l’emporte trop souvent sur la logique. Et que l’illusion d’un sauveur résiste même aux pires désillusions.

Mais dans une démocratie digne de ce nom, l’adhésion ne devrait jamais se transformer en adulation. Car lorsqu’on cesse de questionner, on cesse de progresser. Et la foi sans lucidité devient une prison.

À ceux qui aiment encore : aimez, mais avec vos yeux ouverts.
À ceux qui doutent : continuez, car c’est dans le doute que naît la vérité.


"Quand la guerre commerciale devient un mur de méfiance"

 


🧭 Les Papes – Réflexion du jour

Parfois, derrière les mots doux se cachent les dents du conflit.

C’est ce que révèle le nouvel épisode du bras de fer entre les États-Unis et la Chine.

D’un côté, Trump tente une opération séduction, affirmant vouloir être "gentil" avec Pékin et parlant d’une réduction "considérable" des tarifs douaniers. De l’autre, la Chine rejette fermement toute avancée, exige la levée totale des taxes américaines, et accuse Washington de manipuler l’opinion avec des récits infondés de progrès diplomatiques.

Pendant que les grandes puissances ajustent leurs discours à la caméra, les marchés tanguent, les tarifs explosent, les relations internationales s’effritent, et les peuples, eux, regardent ce théâtre en essayant de comprendre à quoi tout cela mène.

📌 Analyse : Une impasse d’ego et d’intérêts

Trump affirme vouloir la paix commerciale, mais dans les faits :

  • Les taxes douanières pleuvent des deux côtés, jusqu’à 125 %.

  • Des exemptions sont promises... mais aussitôt contredites.

  • La rhétorique d’ouverture ne s’accompagne d’aucune réelle concession.

Le message envoyé au monde ?
📉 La coopération internationale est en solde, mais personne n’a envie de passer à la caisse.

Et si on arrêtait de prendre les peuples pour des chiffres dans une équation géopolitique ?
Et si on rappelait à ces géants économiques que la confiance ne se fabrique pas par des taxes ni par des menaces, mais par la parole tenue et l’écoute réelle ?

🕊️ Réflexion PAPE : La paix ne se négocie pas à coups de douanes

Chez Les Papes, on ne prêche pas pour un camp.
Mais on prône une chose : la coopération honnête et la transparence dans les enjeux globaux.

Ce que ce conflit révèle, c’est moins un désaccord économique qu’une crise de confiance généralisée.
Or, la confiance, tout comme la paix, est une construction collective. Pas un coup de théâtre politique.

👉 Alors, la vraie question n’est pas de savoir qui aura le dernier mot sur les tarifs.
Mais : qui sera assez courageux pour bâtir un monde sans tarif de méfiance entre les peuples ?

Le faux plan de paix de Trump et Poutine envers l'Ukraine


 🕊️ Le faux plan de paix : Trump, Poutine, et l’Ukraine sacrifiée

📰 Revue critique par Les Papes

🔍 Résumé
Trump avait promis la paix en un jour. Trois mois plus tard, sa promesse s’est transformée en une offre de capitulation pour l’Ukraine. Soutenu par J.D. Vance et Marco Rubio, le plan consiste à offrir à Poutine des gains concrets (Crimée, levée des sanctions, maintien de troupes russes sur les territoires conquis), en échange de vagues garanties de sécurité à l’Ukraine… et rien d’autre. Ce "deal" se rapproche plus d’un diktat que d’un accord de paix.

🧠 Analyse
Le plan Trump ne cherche ni équilibre ni justice. Il revient à récompenser trois ans de crimes de guerre par des concessions territoriales et diplomatiques. Zelensky, traité comme un gêneur, est sommé de céder ou de « tout perdre ». Trump ne joue plus les médiateurs : il parle comme un allié de la Russie. Ce n’est pas un plan de paix, mais un manuel de reddition sous menace.

⚖️ Commentaire PAPE
Dans un monde où la paix véritable se construit sur la justice et la dignité des peuples, proposer à une nation amputée de 20 % de son territoire d’abandonner toute souveraineté pour "éviter pire", c’est normaliser l’inacceptable.
Aux Papes, on croit qu’une paix durable ne se bâtit jamais sur la peur ni sur les ruines d’une injustice. Il ne s’agit pas d’aimer la guerre, mais de refuser la paix du plus fort, celle qui écrase l’humain au nom du silence diplomatique.

mardi 22 avril 2025

Le pompier pyromane freine.





Le 22 avril marque un tournant potentiel dans la tourmente économique du second mandat Trump. Trois annonces successives ont rassuré les marchés :

1. Trump annonce qu’il ne destituera pas Jerome Powell, président de la Réserve fédérale.

2. Elon Musk se retire partiellement du DOGE, le département fédéral chargé des coupes budgétaires.

3. Scott Bessent, secrétaire au Trésor, promet une « désescalade » dans la guerre commerciale avec la Chine.


Ces annonces font suite à des semaines de chaos : hausses tarifaires extrêmes, licenciements massifs, et menaces contre la Fed. Les marchés financiers ont réagi positivement, mais la confiance du public reste faible, notamment en ce qui concerne la gestion de l’inflation et la politique tarifaire. Une majorité d’Américains expriment leur désapprobation face aux actions économiques de Trump.


Analyse


L’administration Trump joue un dangereux jeu de stop-and-go économique. Elle provoque la crise, puis joue au pompier. La menace d’un limogeage de Powell était un ballon d’essai autocratique. Le recul est un aveu de faiblesse stratégique. Musk, devenu persona non grata chez les Républicains à force de coupes impopulaires, se retire tactiquement. Et Bessent tente d’éteindre l’incendie commercial avec la Chine.


Mais ces gestes ne sont pas altruistes : ils visent à sauver la façade économique de l’administration Trump, alors que la désapprobation publique atteint des sommets. Il s’agit d’un ralentissement opportuniste, non d’un revirement sincère.

Pensée du jour « LES PAPES »

“Quand celui qui a allumé l’incendie joue au pompier, méfions-nous de la fumée : elle pourrait cacher un nouveau brasier.”





Quand la démocratie s’effondre sans bruit

Que feront la moitié des Américains qui n’ont pas voté pour Trump le 5 novembre 2024 ? Cette question, autrefois purement théorique, prend d...