Depuis sa création, le blogue Les Papes s'est voulu un espace de réflexion, de partage et de vigilance face aux défis de notre époque. Mais nous vivons tous, vous comme nous, dans un monde qui nous pousse à réagir sans cesse, à courir d'une indignation à l'autre, à chercher des coupables et des réponses immédiates. Nous avons décidé qu’il était temps d’ajouter quelque chose d’essentiel à ce blogue : la possibilité de simplement s’arrêter. De respirer. De réfléchir sans se diviser.
mardi 15 juillet 2025
Quand la démocratie s’effondre sans bruit
lundi 14 juillet 2025
🧨 Les "Grosses" menaces de Trump à la Russie






dimanche 13 juillet 2025
**A la Mer Verte : quand les grandes théories font pschitt !**
Autour d’une table à la Mer Verte, entre deux éclats de rire et trois gorgées de bière, même les débats les plus fumeux sur "l'information" et les "narratifs" finissent par devenir plus clairs, voire carrément ridicules. On refait le monde, on rit des histoires de "vérités cachées" et on se rappelle que dans la vraie vie, les constructions un peu trop alambiquées finissent toujours par montrer leurs coutures.
Ces grandes théories du complot, vous voyez ? On les voit fleurir, promettant de tout chambouler, de "révéler" la face cachée de la lune. On a vu ça avec l'affaire Epstein, agitée comme un chiffon rouge par certains pour exciter les foules et promettre des révélations explosives. Mais aujourd’hui ? Le soufflé retombe. Les adeptes se sentent floués. Ceux qui avaient promis la lune n'ont rien livré d'autre qu'un gros pétard mouillé. Et ceux qui ont initié le manège se retrouvent parfois pris dans leur propre toile, essayant de passer à autre chose… Mais le monstre qu'ils ont créé ne dort jamais et réclame sa dose de sensationnel qu'il ne reçoit pas.
Pendant ce temps, ailleurs, d’autres injustices bien réelles, comme le traitement inhumain de ceux qui cherchent juste un refuge ou une vie meilleure, nous rappellent que la peur peut être drôlement instrumentalisée pour servir des politiques pas très reluisantes. Ça, ce ne sont pas des théories ; c'est une réalité qui fait mal.
Alors, les Boys de la Mer Verte, tout sourire et un brin moqueurs face à l'absurdité de certaines manipulations, lèvent leur verre à une vérité simple : les histoires sans fondement finissent toujours par s'effondrer sous leur propre poids ou face à la réalité. Et parfois, il vaut mieux en rire que d’en pleurer, surtout quand on voit le spectacle.
Lettre ouverte à Pierre Poilievre : pourquoi vous avez perdu.
jeudi 10 juillet 2025
Quand le complot devient une bonne blague
Autour d’une table à la Mer Verte, entre deux éclats de rire et trois gorgées de bière, même Trump finit par devenir un personnage de comédie. On refait le monde, on rit des histoires de complots, et on se rappelle que dans la vraie vie, les théories fumeuses finissent toujours par se retourner contre ceux qui les propagent.
L’affaire Epstein ? Une vieille rengaine que Trump et ses acolytes avaient utilisée pour exciter les foules en leur promettant des révélations explosives. Mais aujourd’hui, ces mêmes conspirationnistes se sentent floués. Ils s’en prennent à Pam Bondi et aux anciens alliés qui n’ont rien livré d’autre qu’un gros pétard mouillé. Trump lui-même, pris dans sa propre toile, essaie de passer à autre chose… Mais le monstre conspirationniste ne dort jamais.
Pendant ce temps, ailleurs, d’autres injustices bien réelles comme le traitement inhumain des migrants, rappellent que la peur peut être instrumentalisée pour servir des politiques sans cœur.
Alors, les Boys de la Mer Verte, tout sourire et un brin moqueurs, lèvent leur verre à une vérité simple : les mensonges finissent toujours par s’effondrer, et parfois, il vaut mieux en rire que d’en pleurer.
À la "mer verte", parlons ¨fraudes bancaires".
mercredi 9 juillet 2025
Emprise, une série sur Tout TV tournée à Sherbrooke...
mardi 8 juillet 2025
Le Grand Illogisme Fiscal : Quand le Protectionnisme de Trump Protège les Géants du Numérique
Dans un monde où le commerce devient massivement numérique, il est plus que jamais nécessaire de dévoiler une contradiction majeure qui traverse le discours politique américain actuel, incarné par Donald Trump et ses alliés.
D’un côté, Trump se proclame défenseur des industries nationales contre les ravages de la mondialisation. De l’autre, il ferme les yeux sur les pratiques fiscales des géants du numérique comme Amazon, Google ou Facebook, qui incarnent pourtant cette mondialisation qu'il dénonce. Voici une démonstration claire et logique de cette incohérence.
Le Discours de Trump : America First et Protection des Industries
Trump impose des droits de douane massifs pour protéger les industries américaines.
Il affirme vouloir défendre les emplois et restaurer la souveraineté économique.
La Réalité : Le Monde Est Devenu Numérique
Le commerce mondial est désormais largement numérique.
Les GAFA réalisent des milliards de profits dans tous les pays sans y établir de présence physique.
Ils évitent l'impôt local grâce à des stratégies d'optimisation fiscale (OCDE, Tax Justice Network).
L'Injustice Fiscale : Une Concurrence Déloyale
Une PME locale paie ses impôts là où elle vend.
Les GAFA, eux, récoltent les bénéfices sans participer équitablement au financement des infrastructures publiques.
Résultat : distorsion de la concurrence, affaiblissement des économies locales.
L'Exemple d'Amazon : Vendeur vs Plateforme
🔹 Amazon Vendeur : Lorsqu'Amazon vend directement un produit au Canada, il déclare les profits et paie les impôts correspondants.
🔹 Amazon Plateforme : Lorsque des vendeurs tiers utilisent Amazon.ca, Amazon se contente de percevoir une commission (8%-15%) qui est souvent déclarée fiscalement dans des paradis fiscaux comme le Luxembourg.
Pour les ventes directes : impôts canadiens + taxes (TPS/TVQ).
Pour les ventes via marketplace : commissions non imposées au Canada, vendeurs souvent basés à l'étranger.
L'Avantage Fiscal des Géants Numériques
Des milliards de transactions ont lieu au Canada, mais seule une fraction est imposée localement.
Les profits liés aux publicités, abonnements Prime ou services cloud (AWS) échappent à l'impôt canadien.
Amazon et consorts paient un taux d'imposition mondial très faible (0%-10%).
La Contradiction Majeure
Le protectionnisme s'applique aux biens matériels (voitures, acier, agriculture), mais pas aux géants du numérique.
Ces entreprises profitent pourtant de la mondialisation numérique sans contribuer équitablement aux économies nationales.
Trump protège ainsi, consciemment ou non, les plus grandes entreprises globalisées.
Pourquoi est-ce Injuste ?
Les commerçants locaux n’ont pas la possibilité de transférer leurs profits à l’étranger.
Ils paient leurs impôts dans leur pays, soutenant l'économie et les services publics.
Les GAFA s’enrichissent sans responsabilité fiscale proportionnelle.
Exemples Concrets pour Comprendre :
Achat d’un livre vendu par Amazon : impôt canadien payé.
Achat d’un gadget vendu par un vendeur tiers via Amazon.ca : commission déclarée à l’étranger, vendeur souvent hors du Canada, donc quasi absence d’imposition.
La Solution : Une Fiscalité du XXIe Siècle
Si Trump voulait vraiment protéger l’économie nationale, il soutiendrait la mise en place d’une taxe numérique.
Cette taxe exigerait que les profits générés dans un pays soient imposés dans ce pays, même sans présence physique.
Le Canada, l'Europe et d'autres pays avancent déjà dans cette direction.
Conclusion : Le Mensonge d’un Protectionnisme Sélectif
Le discours de Trump se veut anti-mondialisation mais protège ceux qui en profitent le plus.
La vraie souveraineté économique passe par des règles fiscales équitables qui traitent les géants du numérique comme n’importe quelle entreprise locale.
Références :
OCDE : https://www.oecd.org/fr/fiscalite/l-imposition-de-l-economie-numerique.htm
Tax Justice Network : https://taxjustice.net
Gabriel Zucman : "La richesse cachée des nations" (2015)
Ministère des Finances du Canada : https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/nouvelles/2021/12/proposition-de-taxe-sur-les-services-numeriques.html
lundi 7 juillet 2025
Jeunesse à risque, société à l’épreuve
En lisant ce reportage de Radio-Canada sur la pénurie d’emplois d’été pour les jeunes, une inquiétude s’impose : et si l’on créait sans le vouloir les conditions de la précarité future ? Car derrière les chiffres se cache une génération privée d’expériences structurantes, d’autonomie financière et de reconnaissance sociale.
Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) atteint 14,2 % au Canada en mai 2025, selon Statistique Canada, avec des pointes alarmantes en Colombie-Britannique (27,3 %) et en Alberta (25,5 %). Cette réalité est exacerbée par l’arrivée massive de technologies de substitution : caisses libre-service, automatisation, intelligence artificielle. Résultat : moins de besoins d'embauche, surtout pour les postes non spécialisés.
Et pourtant, plusieurs questions essentielles émergent :
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🧩 Pourquoi les jeunes sont-ils les premiers exclus du marché du travail alors qu’ils cherchent justement à y entrer ?
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💸 Comment une société peut-elle espérer prévenir la criminalité si elle coupe dans les activités culturelles, sportives et sociales ?
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📚 L’école peut-elle encore jouer son rôle d’inclusion quand ses ressources humaines et parascolaires sont réduites par 570 millions de dollars ?
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🧠 Que fait-on pour que ces jeunes ne deviennent pas les "perdus" d’une transformation économique brutale et rapide ?
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🔁 Et si on remettait la question sociale au cœur des politiques économiques, plutôt que de la reléguer en marge ?
Mais ces arguments, souvent abstraits, oublient une chose : ce ne sont pas les jeunes les plus favorisés qui basculent vers les réseaux criminels, ce sont les plus isolés, les plus oubliés. Et comme l’ont révélé les intervenants cités, ce n’est pas tant le manque d’argent qui pousse à la dérive, que le vide de sens et de soutien.
Les réseaux sociaux, eux, ne prennent pas de vacances. Ils offrent une vitrine idéalisée de la réussite immédiate, un contraste cruel avec la réalité de ceux qui peinent à décrocher un emploi ou à s’inscrire à une activité.
📢 Conclusion – Ce que proposent Les Papes :
À l’heure où certains rêvent d’efficience algorithmique et de rationalisation budgétaire, le blogue Les Papes rappelle que la vraie modernité consiste à ne laisser personne derrière.
Un été sans emploi pour un adolescent, ce n’est pas anodin. C’est un point de bascule dans une trajectoire de vie. Et chaque fois que la société laisse ce vide s’installer, elle devient elle-même plus vulnérable.
Agir pour les jeunes aujourd’hui, c’est protéger la société de demain.
dimanche 6 juillet 2025
Musk, démocratie ou mirage ?
1. Le « Parti de l’Amérique » vise-t-il réellement à renforcer la démocratie ou à défendre des intérêts personnels et économiques ?
La création d’un parti politique alternatif peut, en soi, sembler une tentative légitime de dynamiser un système sclérosé par des décennies de bipartisme. Cependant, dans le cas d’Elon Musk, cette démarche s’inscrit dans un contexte où le pouvoir économique et médiatique se confond avec l’influence politique.
Il est difficile d’ignorer que les décisions de Musk semblent souvent motivées par ses intérêts commerciaux (Tesla, SpaceX, X). Par exemple, ses déclarations publiques ont fréquemment des répercussions immédiates sur les marchés boursiers. Son opposition au projet de loi budgétaire de Trump, qu’il qualifie de « destructeur », pourrait aussi s’expliquer par les impacts que ce projet aurait sur ses propres entreprises ou sur l’économie des nouvelles technologies qu’il incarne.
La question clé est donc : une telle initiative est-elle au service de la collectivité ou au service d’un pouvoir individuel déjà immense ? L’histoire enseigne que la démocratie véritable se construit par des processus collectifs et transparents, et non par la volonté de quelques figures dominantes.
2. Le modèle de politique par influence financière massive est-il compatible avec les principes d’égalité des chances en démocratie ?
La concentration de richesse permet à certaines personnes d’avoir un poids politique disproportionné, ce qui entre en contradiction avec le principe fondamental d’égalité en démocratie : un citoyen = une voix.
Musk, comme d’autres milliardaires avant lui (Ross Perot, Michael Bloomberg), a les moyens de court-circuiter les circuits traditionnels et de peser lourdement sur le débat public. Cela peut provoquer un déséquilibre majeur où l’argent devient la clé d’accès à l’agenda politique. Loin de renforcer la démocratie, ce phénomène la dénature et l’affaiblit, en écartant les voix moins fortunées ou moins médiatisées.
Un véritable renouveau démocratique passerait donc plutôt par un plafonnement des dépenses électorales, un accès équitable aux médias pour tous les candidats et une régulation des financements privés.
3. Peut-on encore croire qu’un « outsider » comme Musk peut casser le système bipartite américain, ou est-ce un mirage médiatique ?
L’histoire des tiers partis aux États-Unis est marquée par des échecs répétés ou des succès très limités. Même Ross Perot, avec ses millions de dollars et un score impressionnant pour un indépendant en 1992 (près de 19%), n’a pas réussi à pérenniser sa formation politique.
Les institutions américaines, de par leur construction même, favorisent la stabilité du bipartisme. Il est donc peu probable qu’un acteur extérieur, aussi médiatisé soit-il, parvienne à transformer profondément le paysage sans une mobilisation citoyenne de grande ampleur et un changement des règles électorales, notamment via l’introduction du vote proportionnel ou du vote par classement.
Le projet de Musk pourrait bien être un mirage, un divertissement médiatique éphémère, ou un levier pour influencer certaines décisions à court terme sans réels changements structurels.
Contrepoints pour nuancer :
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Un contre-pouvoir utile ?
Certains diront que le système politique américain est tellement sclérosé qu’il a besoin de secousses pour se réinventer. Un Musk, même controversé, pourrait provoquer un sursaut salutaire en mettant au défi les partis traditionnels. -
L’argent et la célébrité ne remplacent pas l’engagement citoyen.
Cependant, il serait illusoire de penser qu’un leader isolé, aussi charismatique ou riche soit-il, puisse combler le déficit de confiance actuel sans passer par un travail patient de dialogue, de participation locale et de respect des institutions. -
L’analogie avec l’Antiquité est séduisante mais trompeuse.
La complexité des sociétés modernes ne peut être résumée à des stratégies militaires antiques. Le changement démocratique ne se gagne pas par des batailles éclairs mais par l’éducation, le respect mutuel et la construction collective.
Conclusion inspirante :
La démocratie n’a pas besoin de sauveurs ; elle a besoin de citoyens éclairés, engagés et solidaires. À l’heure où le populisme et les fortunes privées menacent de déformer le débat public, rappelons-nous que les sociétés justes se construisent par l’écoute, le dialogue et le respect de chacun.
Chez « Les Papes », nous croyons qu’un monde meilleur est possible lorsque nous choisissons de tendre la main, de chercher la vérité ensemble et de refuser les solutions simplistes aux problèmes complexes.
Le troisième parti, un leurre pour consolider le pouvoir autour de Trump.
Le timing n’est jamais innocent. Dans une démocratie sous tension, l’ambiguïté n’est pas neutre : elle est complice.
Dans le théâtre politique américain, deux géants se disputent le devant de la scène : Elon Musk et Donald Trump. L’un manie les réseaux sociaux comme une arme de séduction, l’autre les lois comme des jouets de pouvoir. Leur récente querelle, déclenchée par une mégaloi budgétaire qui creuse la dette américaine, illustre un mal profond : la dérive narcissique de la politique contemporaine.
Musk veut créer le Parti de l’Amérique ? Peu probable qu’il y parvienne réellement. Mais ce qu’il cherche, c’est autre chose : maintenir sa capacité de nuisance, retrouver un pouvoir d’influence et, au passage, protéger ses intérêts financiers.
Dans cette lutte d’egos, la démocratie recule. Les peuples regardent, passifs, ces milliardaires jouer aux stratèges tout en étant les premiers à souffrir des décisions prises loin des considérations sociales, environnementales ou humaines.
En cette époque de confusion, restons unis, lucides et solidaires.
vendredi 4 juillet 2025
"Que représente le 4 juillet pour l’esclave et en 2025 pour le migrant américain ? » La vérité intemporelle de Frederick Douglass"
mercredi 2 juillet 2025
Avec l'adoption par le sénat du ¨One Big Beautiful Bill" , les USA se transforment en ¨Ice¨.
Quand la démocratie s’effondre sans bruit
Que feront la moitié des Américains qui n’ont pas voté pour Trump le 5 novembre 2024 ? Cette question, autrefois purement théorique, prend d...
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Réflexion libre inspirée d’un article du journal Les Affaires , publié le 18 mai 2025 📍 Montréal, Sommet de la finance durable. Une voix...
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Le 22 avril marque un tournant potentiel dans la tourmente économique du second mandat Trump. Trois annonces successives ont rassuré les mar...
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🕊️ Le faux plan de paix : Trump, Poutine, et l’Ukraine sacrifiée 📰 Revue critique par Les Papes 🔍 Résumé Trump avait promis la paix en...