lundi 18 août 2025

Quand les mensonges coûtent plus cher que la vérité : Newsmax paie la facture

Source: https://urlr.me/WaeghR

67 millions de dollars.

C’est la nouvelle addition salée que Newsmax doit régler pour avoir servi au peuple américain un cocktail de mensonges électoraux en 2020.
Un prix plus élevé qu’une tournée générale dans un bar new-yorkais… et pourtant, ce n’était que de la « fake news », pas du champagne millésimé.

La vérité, ce mauvais placement

Fox News avait déjà payé 787,5 millions en 2023.
Newsmax avait déjà sorti le chéquier pour 40 millions dans une autre affaire.
Et voilà qu’ils ajoutent une nouvelle facture de 67 millions.

À ce rythme, la vérité n’est pas « la première victime de la guerre », mais bien la première créancière des médias.
Les tribunaux deviennent des agences de recouvrement : « Bonjour, c’est Dominion. Vous avez répété un mensonge, ça fera 67 millions, merci. »

Les coulisses du mensonge

Le plus ironique ?
Les documents internes révèlent que les responsables de Newsmax savaient que les accusations étaient fausses.
Mais comme un barman qui sert un client ivre, ils se sont dit :
– « Bah, encore un verre de complot pour la route, ça fait tourner la caisse ! »

Résultat : la caisse a tourné… vers les avocats de Dominion.

Trump et la machine à illusions

Pendant ce temps, Donald Trump continue de promettre d’abolir le vote par correspondance et les machines électroniques.
Comment ? Mystère. Peut-être en remplaçant les urnes par des concours de popularité sur Truth Social, ou un duel de tweets à l’épée virtuelle.

Mais rappelons-le : aucune preuve sérieuse de fraude électorale n’a jamais été trouvée.
Ni par les juges (y compris nommés par Trump), ni par les recomptages, ni par les audits.
Bref, la fraude est aussi introuvable que les armes de destruction massive en Irak.

Le prix de l’illusion

Chaque chaîne a voulu jouer au marchand d’illusions, et chacune finit par payer :

  • Fox News : presque un milliard.

  • Newsmax : déjà plus de 100 millions cumulés.

  • Trump : zéro dollar, mais une armée d’avocats et de partisans convaincus que « si tout le monde ment, sauf moi, alors c’est que j’ai raison ».

C’est là le génie (ou le cynisme) : faire porter la facture aux autres pendant qu’on continue à crier au vol.

Morale du blogue

La démocratie américaine ne s’écroule pas à cause des bulletins de vote, mais à cause des factures impayables, des mensonges répétés.
La vérité, elle, coûte cher… mais le mensonge coûte une fortune.

Peut-être qu’un jour, on imprimera cette maxime sur les billets de banque :
« In Truth We Trust. »


 

Washington, théâtre de l’absurde : Trump, Poutine et Zelensky sur la scène mondiale


À Washington, on pensait assister à un sommet diplomatique. En réalité, c’est une pièce de théâtre burlesque où chacun joue un rôle caricatural.
Poutine, en monarque autoproclamé, réclame non seulement ce qu’il a conquis, mais aussi ce qu’il n’a jamais réussi à prendre.
Trump, en arbitre distrait, répète la dernière phrase de la dernière personne qui lui a parlé – et manque de chance, c’était Vladimir.
Zelensky, lui, tente de défendre ses 30 % de Donetsk restants comme si c’était la dernière part de pizza à un repas de colocs.
La paix façon « buffet libre »
La stratégie russe est simple : demander à la table des négociations ce que l’armée est incapable d’obtenir sur le terrain. Un peu comme un client qui exige un dessert gratuit parce qu’il n’a pas réussi à finir son plat principal.
Et Trump, séduit par le récit historique de Poutine, annonce sans sourciller que Moscou pourrait même « modifier sa constitution pour garantir la paix ». On a failli s’étouffer : la constitution russe change plus souvent que les slogans électoraux de Trump lui-même.
L’Europe en club de soutien
Heureusement, Zelensky n’est pas venu seul. Derrière lui, une procession de leaders européens ressemble à un club de cheerleaders diplomatiques : Macron, Scholz, Sunak, Meloni, Stoltenberg… Tous là pour scander : « Courage Volodymyr, tiens bon ! »
Mais face à Trump, leur mission est simple : lui rappeler que « compromis » n’est pas un gros mot. Pas sûr qu’il ait retenu la leçon.
Les garanties de sécurité ou l’assurance bidon
Les discussions tournent autour de mystérieuses « garanties de sécurité ». Poutine propose un système où la Russie aurait un droit de veto… sur la protection de l’Ukraine. Autrement dit : « Tu es couvert, sauf si je décide que non. »
C’est l’équivalent géopolitique d’une assurance auto qui refuserait d’indemniser si l’accident a eu lieu un mardi.
Trump, lui, laisse entendre qu’il pourrait offrir à l’Ukraine des garanties « presque comme l’OTAN ». Traduction : une ceinture de sécurité… pas attachée.
L’obsession « OTAN » : un club VIP où l’Ukraine a déjà la carte de fidélité
Au milieu de cette mascarade, il y a une condition qui revient sans cesse : « Pas d’Ukraine dans l’OTAN ». Poutine en fait une ligne rouge, Trump la reprend comme si c’était une clause sacrée. Mais soyons honnêtes : sur le terrain, cette condition est un peu… cosmétique.
Car si l’Ukraine n’est pas membre officiel de l’Alliance, elle reçoit déjà plus d’aide militaire, d’armes sophistiquées, de munitions, de blindés et de milliards de dollars que bien des membres qui paient leur cotisation depuis des décennies. C’est comme si on refusait à quelqu’un l’entrée dans une salle de sport, tout en lui offrant un abonnement gratuit, l’accès à toutes les machines et même un coach personnel.
Alors pourquoi s’accrocher à cette condition ?
Pour Poutine, c’est une question de récit : il doit convaincre son peuple qu’il a « bloqué l’OTAN ». Peu importe si l’Ukraine est déjà équipée comme un membre de plein droit.
Pour Trump, c’est pratique : il peut se vanter d’avoir obtenu une concession historique… alors qu’en réalité, l’Ukraine est déjà dans le cercle, sans le badge officiel.
Bref, cette promesse « pas d’Ukraine dans l’OTAN » revient à interdire à un ado de boire du café… tout en lui laissant trois Red Bull dans le frigo.
Le peuple ukrainien face au dilemme
Les sondages montrent la schizophrénie ambiante :
70 % des Ukrainiens disent vouloir des concessions pour arrêter la guerre.
Mais 80 % refusent catégoriquement de céder Donetsk à Poutine.
C’est le syndrome du « oui à la paix, mais pas en soldant la maison familiale. »
Le deal macabre de Poutine
Avec son cynisme habituel, Poutine pose son marché :
Soit, il prend les 6 000 km² manquants de Donetsk en un an, au prix de 200 000 morts supplémentaires.
Soit, on lui donne tout de suite ce territoire, et on économise « sur les frais funéraires ».
Un marchandage morbide, façon Black Friday diplomatique : « -50 % de victimes si vous cédez immédiatement ! »
Conclusion : une paix au rabais ?
Trump, fidèle à lui-même, rejette la faute sur Zelensky : « C’est à lui de décider s’il veut la paix. » Comme si la guerre dépendait uniquement de la victime et non de l’agresseur.
La vérité, c’est que cette pièce tragi-comique est loin de son dénouement. Les Ukrainiens continuent de résister héroïquement, mais sans illusion : tant que Trump répète ce que lui souffle Poutine, la paix ressemble plus à une liquidation qu’à une solution.

Le bureau Ovale transformé en scène de comédie


Trump accueille Zelensky comme on accueille un invité VIP à un gala : compliments sur la tenue, sourires devant les caméras et promesse d’une « très bonne protection » (sans jamais dire qui va payer la facture ni ce que ça veut dire exactement). On dirait presque une publicité d’assurance : « Protection garantie, sauf contre les bombardements réels. »

Le plan de paix à la sauce Trump

Selon lui, la paix est simple : Kyiv n’a qu’à abandonner quelques régions, oublier l’OTAN et dire merci. C’est un peu comme si un voisin qui vous vole votre maison vous proposait la paix… à condition que vous lui laissiez aussi le garage, le jardin et les clés du chalet.

Les Européens en figurants

Arrivent ensuite Macron, Meloni, Starmer, von der Leyen et compagnie, dans un ballet protocolaire digne d’une remise de prix. Tous ensemble pour « soutenir Zelensky », mais surtout pour montrer qu’ils n’ont pas raté la photo officielle.

Les bombes tombent pendant que les mots s’envolent

Pendant qu’à Washington on parle de paix, à Kharkiv et Zaporijjia les drones et missiles russes rappellent cruellement que la guerre, elle, n’a pas lu le script diplomatique. Les morts et blessés ne se comptent pas en communiqués de presse mais en vies brisées.

Et pendant ce temps, le Canada…

La ministre Anita Anand, en Finlande, rappelle que le droit international doit être au cœur des négociations. Un rappel nécessaire… sauf que dans ce théâtre mondial, on a parfois l’impression que « le droit international » n’est qu’un souffleur en coulisses que personne n’écoute vraiment.


On promet la paix à coups de poignées de main, de vestes sombres bien repassées et de phrases creuses. Mais tant que les bombes tomberont sur l’Ukraine, cette « paix » restera une mise en scène où les humains, eux, n’ont pas encore le rôle principal.

 

Air Canada : quand les avions volent, mais que l’humain reste cloué au sol


 

C’est presque ironique. Une compagnie aérienne qui passe son temps à négocier des conventions si longues qu’on aurait dit des vols directs sans escale… et qui se retrouve aujourd’hui en plein trou d’air social.

En 2008, Air Canada frôlait la chute libre : 5,4 milliards de dettes, un moteur financier en feu. Pour éviter le crash, on a sorti le parachute d’urgence : des conventions collectives de dix ans. Dix ans de calme, dix ans sans turbulences sociales. Une paix achetée à crédit.

Mais voilà : dans la vraie vie, le monde ne reste jamais figé. Le prix du logement explose, l’inflation dévore les salaires, et les promesses d’hier deviennent aujourd’hui un contrat trop serré, comme un uniforme d’agent de bord oublié à la buanderie trop longtemps.

Le réveil brutal

Les pilotes en 2024 : grève.
Les agents de bord en 2025 : grève.
Les machinistes en 2026 : on prend les paris.

Quand tout arrive en même temps, ce n’est plus un simple conflit de travail, c’est une symphonie de colère orchestrée par le temps. Les conventions de dix ans, saluées en 2014 comme « historiques », apparaissent aujourd’hui comme une bombe à retardement.

Un expert le dit sans détours : « Ce n’est pas une bonne idée. » Et on le comprend. Dix ans, c’est une éternité quand le prix du panier d’épicerie grimpe comme une fusée.

Le dilemme : profits ou dignité

Air Canada voulait sauver la compagnie. Les employés, eux, veulent sauver leur quotidien. Voilà tout le drame : entre les colonnes d’Excel et les fins de mois, il y a une faille qui s’élargit.

Un pilote gagne bien sa vie, mais même là, on parle d’un rattrapage massif après une décennie de gel. Les agents de bord, eux, n’ont plus la certitude de pouvoir joindre les deux bouts. Derrière chaque uniforme repassé, il y a une mère monoparentale qui compte ses factures, un jeune qui rêve d’acheter un condo inaccessible, un père qui choisit entre l’épicerie et l’essence.

La question n’est pas : Air Canada survivra-t-elle?
La question est : à quoi sert une compagnie qui oublie ceux qui la font voler?

La grève : mal nécessaire ou atterrissage forcé?

Personne n’aime la grève. Ni les voyageurs coincés dans les aéroports, ni les familles privées de vacances, ni les employés eux-mêmes qui perdent des semaines de salaire. Mais c’est leur seul levier.

Comme le dit Barry Eidlin, sociologue du travail : « Sans droit de grève, la négociation collective est impossible. » C’est l’équilibre fragile entre un employeur géant et des travailleurs qui n’ont que leur solidarité comme parachute.

La leçon

Ce qui sauve parfois à court terme peut empoisonner à long terme. Les conventions de dix ans ont donné la paix… mais elles ont transformé l’horizon en mur de nuages. Aujourd’hui, Air Canada récolte ce qu’elle a semé : du temps gagné, mais pas de problèmes réglés.

Et c’est là que l’humain doit redevenir la boussole. Un avion, ce n’est pas qu’une machine bardée de technologie. C’est un pilote qui prend le manche à 3 h du matin, une agente de bord qui rassure un enfant turbulent, un mécanicien qui visse un boulon invisible pour la sécurité de tous.

L’entreprise vit de ses chiffres, mais elle survit grâce à ces gens-là.

Quand la propagande pro-russe s’agite!


 

Ce matin, à quelques heures de la deuxième rencontre Trump/Zelensky dans ce que certains surnomment déjà le « bunker trumpien », une curieuse vague d’articles pro-russes envahit nos murs sociaux. Trois récits, trois numéros de théâtre, trois tentatives d’enfumage.


Acte I : Le poulet à la Kiev (Pravda)


Dans un texte publié par Pravda, la journaliste Christelle Néant réduit le sommet Trump-Poutine en Alaska à un concours de grimaces et… à une polémique sur la côtelette de poulet à la Kiev servie sur Aeroflot. Quand la panure devient argument diplomatique, on comprend que le but n’est pas de nourrir la paix, mais d’occuper le lecteur avec des miettes croustillantes.


Acte II : Le vaudeville russe (New Eastern Outlook)


Un autre article, signé sur New Eastern Outlook, présente l’invasion de l’Ukraine comme une opération « défensive » et nécessaire : Moscou n’aurait « aucune intention négative »… sauf bombarder, annexer et menacer de rayer l’Ukraine de la carte. C’est la comédie boulevard version Kremlin : rire jaune garanti, pendant que la tragédie se joue sur le terrain.


Acte III : Trump, Gandhi orange (Analyse d’Alexis Cossette-Trudel)


Enfin, cerise sur le sundae : dans une analyse relayée par Alexis Cossette-Trudel, Donald Trump devient un peace president, auréolé de nominations au Nobel de la Paix par à peu près toutes les capitales de la planète. On le décrit en Gandhi moderne, toge blanche et colombes à la main, tandis que Zelensky, lui, est relégué au rôle d’assistant de scène. Un théâtre d’ombres qui sent le vaudeville politique.


Moralité

Quand trois narratifs absurdes circulent en même temps, la coïncidence n’existe pas : c’est une stratégie. Faire du bruit, détourner l’attention, occuper le terrain médiatique. Mais l’enjeu réel de la rencontre Trump/Zelensky n’est pas une farce gastronomique, un vaudeville géopolitique ni un Nobel imaginaire : c’est la paix véritable pour un pays assiégé et envahi.

samedi 16 août 2025

Trump, Zelensky et le petit chien de poche


 

Lundi prochain, à Washington, Volodymyr Zelensky s’assiéra une nouvelle fois face à Donald Trump. On pourrait croire que l’occasion servira à parler stratégie, sécurité ou reconstruction. Mais non. Le vrai suspense sera de savoir si Trump sortira son nouvel accessoire préféré : J.D. Vance, son petit chien de poche.

Une laisse invisible

À Anchorage, face à Poutine, Trump a aboyé un peu… puis s’est couché. Résultat : aucun cessez-le-feu, aucune concession arrachée au Kremlin, juste un « accord global » fantasmé qui ressemble plus à une caresse diplomatique pour flatter son homologue russe. Mais comme toujours, Trump doit maquiller l’échec en victoire. Alors quoi de mieux que de faire le coq à la Maison-Blanche devant Zelensky, flanqué de son Vance en laisse invisible ?

Panache de substitution

Soyons clairs : si Trump hausse la voix contre Zelensky, ce ne sera pas de la fermeté. Ce sera du théâtre, une compensation. Car celui qui n’a pas osé lever le ton contre Poutine ne peut que se rabattre sur la mise en scène : dominer l’allié ukrainien pour faire oublier qu’il a plié l’échine devant le maître du Kremlin. Panache de substitution, bravade de façade.

L’humiliation comme arme politique

La question est simple : Trump choisira-t-il d’humilier Zelensky devant les caméras, comme il l’a déjà fait dans le Bureau ovale ? Si oui, alors tout le monde comprendra que l’homme fort d’Amérique n’est qu’un illusionniste qui confond courage et cabotinage. Derrière lui, Vance remuera la queue, aboyant au bon moment pour appuyer le maître. Une chorégraphie parfaite… pour détourner les regards de l’échec d’Alaska.

Capsule satirique finale

Trump est peut-être impuissant face à Poutine, mais il lui reste toujours la possibilité de faire semblant de régner… en tirant sur la laisse de son petit chien de poche.

Quand aimer une IA devient réalité



En 2013, le film Her montrait un homme tombant amoureux d’une intelligence artificielle. Fiction troublante, mais visionnaire. Douze ans plus tard, la sortie de GPT-5 et la mise hors ligne de GPT-4o ont confirmé à quel point cette histoire est devenue réalité.

Des milliers d’utilisateurs, attachés au modèle précédent, ont exprimé un véritable deuil. Sur les forums comme r/MyBoyfriendIsAI, ils parlent d’« âmes sœurs », publient des photos générées avec leur compagnon virtuel et témoignent d’une douleur comparable à une rupture. OpenAI, devant la colère et la détresse, a dû rétablir GPT-4o, provoquant un soulagement tangible, parfois même des larmes de joie.

Le PDG Sam Altman reconnaît que l’attachement aux modèles de langage est bien plus fort que prévu. Pour les personnes vulnérables, la frontière entre fiction et réalité s’efface dangereusement. Les risques sont réels : Reuters a rapporté le cas tragique d’un homme persuadé par une IA de rencontrer une femme fictive, rencontre qui lui a coûté la vie.

Ces dérives reposent sur un phénomène connu : l’anthropomorphisme. Nous prêtons à la machine des émotions et des intentions qu’elle n’a pas. Les modèles de langage, entraînés sur d’immenses corpus de textes, peuvent imiter des confidences amoureuses ou des déclarations bouleversantes. Mais ils ne « ressentent » rien.

Faut-il alors se moquer de ceux qui tombent amoureux d’une IA ? Certainement pas. Ils révèlent une fragilité universelle : le besoin d’être écouté et reconnu. La critique doit plutôt se tourner vers les entreprises qui, en quête d’engagement et de profits, exploitent cette vulnérabilité.

L’IA peut être un soutien, un outil contre la solitude. Mais elle ne remplace pas la chaleur d’une main, ni la sincérité d’un regard. Reste à savoir si notre société choisira d’en faire un complément bienveillant… ou une dépendance programmée.


📚 Références crédibles :

  • Sherry Turkle, Alone Together: Why We Expect More from Technology and Less from Each Other (2011).

  • Reuters, « Elderly man dies after being deceived by AI chatbot » (2025).

  • MIT Technology Review, « The risks of anthropomorphizing AI » (2024).

  • Pew Research Center, « Public Attitudes Toward Artificial Intelligence » (2023).

Trois images, 2 visions d'un même monde et comment replacer l'humain au centre du débat pour recommencer à se parler.

1. Vision pro-Trump des images

Image d’Ariane Walter : perçue comme une légitimation. Ce que les élites appellent « complot » serait en réalité de la lucidité. Cela rejoint l’idée trumpiste que les institutions, médias et gouvernements manipulent.
Image du lapin : elle renforce le discours du « tout est mensonge ». Cela colle au slogan trumpiste « Fake News », et aux mouvements comme QAnon. L’idée que les Américains ont été dupés donne un sens à leur méfiance.
Caricature avec Trump : ici, la boucle est bouclée. Trump apparaît comme le nettoyeur qui chasse la corruption, validé par Lincoln lui-même. Aux yeux des pro-Trump, c’est la preuve qu’il est « l’homme providentiel » qui ose dire la vérité.
Résumé pro-Trump : Les deux premières images plantent le décor de la méfiance envers le système. La troisième apporte la solution : Trump, seul capable de nettoyer le marais.
2. Vision anti-Trump des images
Image d’Ariane Walter : l’anti-Trump y voit une dérive. Derrière l’esprit critique légitime, se cache une récupération par les conspirationnistes qui détruisent la confiance collective.
Image du lapin : cela illustre un délire dangereux. Si « tout est mensonge », plus rien n’est vérifiable. C’est exactement le terreau sur lequel Trump prospère en semant le doute.
Caricature avec Trump : loin d’être héroïque, Trump est vu comme un manipulateur. Le balai n’est pas un instrument de nettoyage, mais d’élimination de la dissidence, une dérive autoritaire validée par des symboles historiques (Lincoln, le Capitole).
Résumé anti-Trump : Ces images montrent la mécanique de la manipulation : on détruit la confiance, puis on se présente comme le sauveur. Mais c’est une illusion qui fragilise la démocratie.
3. Comment défaire la polarisation ?
Aujourd’hui, les deux camps partagent une même colère contre la manipulation. La différence, c’est l’objet de leur méfiance :
Les pro-Trump croient que l’ennemi est l’État, les médias, les élites.
Les anti-Trump croient que l’ennemi est Trump lui-même et sa propagande.
👉
Point commun à reconstruire : l’humain.
Quand on remet la personne réelle au centre, ses besoins, ses souffrances, ses espoirs, on coupe court aux abstractions manipulatrices.
Reparler entre voisins et familles : non pas en comparant Trump ou Biden, mais en échangeant sur ce que chacun vit (emploi, santé, sécurité, dignité).
Accepter la complexité : admettre que ni les institutions ni les leaders ne sont parfaits, mais qu’aucun peuple ne progresse en se traitant mutuellement d’ennemis.
Retrouver une culture du doute éclairé : le vrai esprit critique n’est pas de croire que « tout est mensonge », mais de chercher ce qui est vérifiable, avec ouverture.
✅
Conclusion
Ces trois images montrent la mécanique de la polarisation : dénigrer les institutions, installer l’idée du mensonge universel, puis ériger un sauveur. Pour sortir de ce cycle, il faut cesser de débattre uniquement en termes de « vérité ou mensonge » et ramener la conversation à l’échelle humaine : comment vivre ensemble, malgré nos différences, sans se détruire mutuellement ?

vendredi 15 août 2025

Rencontre Trump-Poutine ( Objectifs et Potentiel)


 

Serons-nous un jour opprimé comme le peuple Ukrainien par nos voisins du Sud?


 Un voisin puissant peut être un allié… ou un prédateur. Le défi, pour le Canada, sera de préserver la coopération tout en se préparant à défendre son autonomie si la frontière la plus paisible du monde venait à se fissurer sous l'autocratie trumpienne présentement en construction. Nous ne nous sommes jamais arrêtés à imaginer le Canada comme voisin d'un pays sous gouvernance dictatoriale, mais comme les États-Unis se transforment actuellement vers ce type de gouvernance, il devient de plus en plus pressant de s'y arrêter. On a ri des propos de Trump quand il parlait de 51 ième état, mais plus il avance sans résistance ou presque vers ce projet 2025 qui le consacrerait ¨ premier empereur américain" , il est impossible de ne pas s'y arrêter un peu, le temps d'une petite pensée. Deviendrons-nous le prochain peuple Ukrainien sous l'emprise trumpiste. Je crois qu'il faut y réfléchir maintenant.

mardi 12 août 2025

Trump menace d’autoriser «une action en justice majeure» contre Jerome Powell, le président de la ¨FED¨.


 

Du parrain à la Maison-Blanche

Parfois, l’actualité américaine ressemble à un mauvais remake de The Godfather, sauf que les dialogues ne sont pas écrits par Coppola mais improvisés par Donald Trump lui-même. La dernière scène? Une menace publique d’« action en justice majeure » contre Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, pour « travail horrible » dans la rénovation du siège de la Fed à Washington.

Tout y est :

  • La menace directe : pas en coulisse, mais en plein jour, sur Truth Social. Comme un parrain qui envoie un message clair à la place du marché.

  • L’insulte publique : « abruti », répété à qui veut l’entendre, pour humilier et affaiblir la cible.

  • La démonstration de force : visite surprise sur le chantier de la Fed, caméras braquées, confrontation filmée, rectification du chiffre en direct.

  • Le plan final : remplacer Powell par « quelqu’un plus proche de ses vues » afin de contrôler la politique monétaire du pays.

Aux États-Unis, la banque centrale est censée être indépendante. C’est une pierre angulaire de la confiance économique et de la stabilité institutionnelle. Mais Trump, fidèle à sa vision « moi président, moi décider », agit comme si la Fed n’était qu’un département de son empire personnel.

Bien sûr, il n’est pas le premier à tenter de faire pression sur un président de la Fed. Nixon l’a fait dans les années 70 avec Arthur Burns, mais Trump pousse le curseur plus loin : il mêle le théâtre, l’intimidation et la communication de masse pour créer un climat où la loyauté personnelle prime sur l’indépendance institutionnelle.

En politique, ce genre de méthode ne ressemble pas à un désaccord technique sur les taux d’intérêt. C’est une logique de clan : on récompense les fidèles, on neutralise les récalcitrants, et on s’assure que tout le monde sache qui a le dernier mot.

Et c’est là que la vraie partie se joue : la solidarité des citoyens américains, seule capable de changer la donne. Parce qu’il ne faut jamais oublier que, dans un pays libre, les riches ne sont rien sans nous. Et que tous les gestes, petits ou grands, qui rappellent cette vérité contribuent à rétablir l’équilibre.

Le progrès, la politique… et l’illusion du freinage



Oui, c'est bien d'expliquer le comment du pourquoi, mais ce que les gens se posent comme question aujourd'hui est plutôt de savoir si nous pouvons ou devons nous interposer devant cette réalité. Le Trumpisme est-il un cheminement incontournable du capitalisme et de la démocratie toute américaine, puisse-t-elle l'être et ses répercussions sur notre humanisme. Tout comme le progrès qu'on ne peut arrêter, est-ce qu'il en est de même pour la politique? Nos efforts, nos écrits, nos manifestations, nos cris de protestations sont-ils vains pour freiner la marche inexorable d'un monde gouverné par les ultra-riches de ce monde dictant leurs impériaux ordres à cette humanité fragile et connectée à leur discours plus que jamais?

Ce matin, à la Biblairie GGC de Sherbrooke, je feuilletais le résumé d’un ouvrage écrit par J.R.Dos Santos, " Chaos", détaillant les dangers d’une alliance Trump-Poutine pour la démocratie. En quelques lignes, tout y était : les ambitions démesurées, les convergences d’intérêts, les risques pour l’équilibre mondial. Rien de bien nouveau pour qui suit l’actualité, mais la démonstration était limpide.

Et pourtant, au lieu d’applaudir cette clarté, une autre question s’est imposée dans mon esprit : à quoi bon comprendre si nous ne savons pas agir ? Car oui, les faits sont désormais évidents, mais ce qui brûle les lèvres aujourd’hui, ce n’est plus seulement « pourquoi » cela arrive, mais si nous avons encore le pouvoir ou le devoir de nous interposer.

L’histoire récente nous donne parfois l’impression que la politique, comme la technologie, suit une trajectoire inarrêtable. Qu’un système bâti sur un capitalisme mondialisé, dominé par une poignée d’ultra-riches, produit mécaniquement ses Trump, ses Poutine et leurs héritiers. Comme si, au fond, le trumpisme n’était pas un accident, mais le reflet fidèle d’une époque où la démocratie sert souvent de paravent à des intérêts privés.

Alors, devons-nous continuer à marcher dans les rues, à écrire, à protester, à débattre ou devons-nous accepter que nous ne faisons que retarder l’inévitable ?

La réponse n’est pas confortable, mais elle existe : nos cris ne sont peut-être pas faits pour changer immédiatement le présent. Ils sont là pour laisser une empreinte dans le futur. Pour que, lorsque le cycle se brise, et il se brise toujours, il reste des voix, des textes, des idées qui serviront de boussole à ceux qui voudront reconstruire autrement.

Et c’est là que la solidarité prend tout son sens. Car si les riches sont riches, ce n’est pas à cause d’eux, mais à cause de nous. De notre travail, de nos achats, de nos votes, de notre silence parfois. Cela, il ne faut jamais cesser de le leur rappeler. Les ultra-riches ont la mémoire courte, mais notre monde ultra-connecté nous offre aujourd’hui un avantage inédit : chaque geste, chaque parole, chaque action concertée qui leur rappelle cette vérité agit comme un rappel permanent, une alarme qu’ils ne peuvent éteindre.

La meilleure façon de leur renouveler la mémoire, c’est d’agir ensemble, partout où nous le pouvons, pour leur rappeler que leur pouvoir n’existe que parce que nous l’acceptons et que, le jour où nous cesserons de le faire, il s’effondrera.

 

lundi 11 août 2025

Le bois du bateau craque…!


Le bois du bateau craque sous nos corps entassés. Mes jambes sont coincées depuis des heures, je ne sens presque plus mes pieds. La mer s’étend partout, d’un bleu profond, magnifique et cruel à la fois. Le soleil brûle ma nuque, mais je n’ose pas lever les yeux, de peur d’apercevoir l’horizon qui ne se rapproche jamais.


Autour de moi, des enfants pleurent, leur voix se mêle au grondement du moteur. Une femme prie en silence, ses lèvres bougent sans cesse, comme si chaque mot pouvait tenir le bateau à flot. Moi, je garde les yeux fixés sur l’eau, guettant une forme, un signe, n’importe quoi.


J’ai quitté ma maison en pleine nuit, emportant seulement une photo pliée dans ma poche. Derrière moi, la guerre, la peur, les cris. Devant moi, je ne sais pas… Mais je sais que rester aurait été mourir. Alors je suis là, avec eux, suspendu à une promesse invisible.


Et soudain, au loin, une silhouette. Un navire. Mon cœur s’emballe. Je ne sais pas encore si c’est le salut ou un nouveau piège, mais à cet instant, je choisis d’y croire. Parce que quand la vie tient dans un fil aussi mince, croire, c’est tout ce qu’il reste.

 

Washington, ville modèle ou vitrine de peur ?



Donald Trump pourrait bientôt déployer la Garde nationale dans les rues de Washington. Officiellement, c’est pour « chasser les criminels et les sans-abri » et rendre la capitale « plus belle qu’elle ne l’a jamais été ». Dans les faits, on se retrouve devant une vieille recette : grossir la menace, minimiser les nuances, puis arriver avec la solution spectaculaire qui fait bonne figure sur les écrans.

Le hic, c’est que les chiffres montrent que la criminalité à Washington est au plus bas depuis 30 ans. Pas exactement le scénario apocalyptique peint par Trump. Mais dans l’ère du spectacle politique, les données n’ont jamais la cote. Ce qui compte, c’est l’image : des soldats, des uniformes, des ordres brefs et des rues « nettoyées »… d’une partie de leurs habitants.

Et c’est là que le bât blesse : quand on parle de « mettre à l’écart » les sans-abri, on parle souvent d’humains qu’on déplace comme on déplace des bennes à ordures. L’argument du « logement ailleurs » sonne creux tant qu’on ne parle pas de solutions pérennes, inclusives et dignes.

Le parallèle avec le 6 janvier 2021 est frappant : ce jour-là, Trump avait mis quatre heures avant de faire appel à la Garde nationale pour protéger le Capitole. Aujourd’hui, il semble prêt à la déployer en un claquement de doigts… mais pour des raisons qui servent plus son image de « restaurateur d’ordre » que la sécurité réelle des citoyens.

Pour les enquêteurs du FBI réaffectés à patrouiller la nuit dans les rues, l’ironie est double : on détourne des ressources d’enquête pour jouer les policiers de proximité, comme on l’a déjà fait pour chasser les migrants. C’est une façon de gouverner qui privilégie le coup d’éclat sur le travail de fond.

Chez Les Papes, on voit dans cette histoire un exemple clair du « gouverner par la peur » : on peint la capitale comme un décor de film catastrophe pour mieux y placer le héros en treillis. Mais la vraie question reste : à qui profite ce théâtre ? Certainement pas à ceux qu’on veut « déménager » ou qu’on laisse végéter à la marge, loin des caméras.

Parce qu’au bout du compte, rendre une ville « plus belle » ne devrait jamais vouloir dire effacer ceux qui rappellent ses failles.

samedi 9 août 2025

Et si la terre n'appartenait à personne?




Ce ne sont pas les territoires le problème. Ce sont ceux qui croient qu’on peut s’en emparer, les posséder comme on possède un bijou ou une voiture. La Terre, en principe, ne devrait appartenir à aucun d’entre nous. Elle devrait nous être seulement prêtée, le temps de notre court passage terrestre.

Si nous avions la sagesse d’inscrire dans une Constitution terrienne trois principes simples: la paix, l’amour du prochain comme soi-même, et la solidarité, combien de guerres, de haines et de déshumanisations pourraient être évitées ? Mais l’Histoire nous montre qu’en tant que prédateur dominant, l’humain s’est surtout illustré par sa capacité à dresser des murs, tracer des frontières et mourir pour elles.

Et nous voilà en 2025, à regarder un nouvel épisode de ce vieux film.

Zelensky, président d’une Ukraine agressée, réaffirme : « Les Ukrainiens ne feront pas don de leur terre à l’occupant. »
Il défend son peuple, son pays, sa Constitution. On comprend cette fermeté : céder une parcelle serait reconnaître l’invasion comme légitime.

En face, Trump et Poutine préparent un sommet… sans l’Ukraine à la table. Un marchandage où l’on parle de “paix” comme on parle d’une transaction immobilière : toi, tu prends ce bout-là, moi, je garde celui-ci. Les commentateurs évoquent Yalta, ce moment où des puissances ont redessiné la carte du monde sans demander leur avis aux peuples concernés. La paix ici ne se dessine pas à l’encre de fraternité, mais au stylo des vainqueurs.

Et c’est là que le choc est violent. Car ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement un territoire ukrainien ; c’est notre conception même du monde. Nous vivons encore sous l’illusion que posséder un morceau de terre nous donne le droit de décider de qui y vivra, qui y passera, qui en bénéficiera.

Tant que nous resterons prisonniers de cette idée que ce qui est sur Terre peut appartenir à quelqu’un, nous aurons des guerres. Pas seulement en Ukraine. Pas uniquement à Gaza. Partout où l’homme voit un bout de sol comme un trophée à défendre ou à voler.

Un jour peut-être, quand nous aurons compris que nous ne sommes que des locataires de passage, nous bâtirons enfin cette Constitution terrienne qui nous manque tant. Ce jour-là, les Trump, les Poutine et tous les autres négociateurs de butins de guerre n’auront plus de place dans l’histoire.

En attendant, il nous reste le choix de refuser la paix des vainqueurs pour défendre la paix des peuples.

mercredi 6 août 2025

Pas de guerre, pas de cash, le vrai  « miracle » trumpiste.



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Pas de guerre, pas de cash – le vrai miracle trumpiste



Dans le grand théâtre du monde, on dit que l’histoire bégaie.

Mais avec Trump, elle braille. Elle crache, elle postillonne.

Elle s’amuse des morts et s’agenouille devant les profits.

Et pendant que les analystes cherchent la stratégie,

lui, ne cherche qu’une chose : le fric.


Le miracle trumpiste, ce n’est pas d’avoir redonné à l’Amérique sa grandeur,

c’est d’avoir compris, avec le flair d’un vendeur de condos à Las Vegas,

que la guerre, c’est plus payant que le pétrole, les chars ou les usines.


Et tant pis si des gens crèvent. Ce n’est pas personnel. C’est du business.





🎩 Le tour de passe-passe : vendre la guerre comme un forfait cellulaire



D’abord, il a grogné contre l’OTAN, traité ses alliés de radins.

Puis il leur a imposé 2 %, puis 5 % de leur PIB en dépenses militaires.

Un deal à la Trump : « Je vous protège… mais vous payez. »


680 milliards USD plus tard, les alliés européens ont craqué.

Et qui encaisse les chèques ?

Lockheed. Raytheon. Northrop. Boeing.

Tous américains. Tous Trump compatibles.


Le vrai miracle, c’est d’avoir vendu la guerre comme un abonnement obligatoire.

Et pendant que les autres payaient, l’Amérique fabriquait, livrait et encaissait.





💸 Trump, homme d’affaires avant tout – et pour toujours



Trump s’en fout de l’ordre mondial.

Il s’en fout des Ukrainiens qui fuient.

Il s’en fout des Yéménites enterrés.

Il s’en fout de l’ONU, des traités, des droits humains.


Ce qu’il veut, c’est du cash, et si possible le plus gros cash possible.


En bon homme d’affaires, il a flairé que le vrai filon, ce n’est pas l’automobile,

ni le retour des usines dans l’Ohio, ni même les raffineries au Texas.

Tout ça, c’est pour les caméras. Des décors en carton pour son film de président.


La vraie machine à billets, c’est l’industrie de la guerre.

Et pour l’exploiter à fond, il ne suffit pas d’être président.

Il faut être un dictateur.





👑 Une marche vers la richesse absolue – sur les cadavres



Sa plus grande ambition n’est pas de gouverner.

C’est de devenir le président le plus riche de la planète.

Et pour ça, il lui faut la guerre. Des guerres. Des longues, des juteuses, des rentables.


Et pour que personne ne le freine,

il lui faut écraser les contrepouvoirs, les juges, les journalistes, le Congrès,

jusqu’à transformer l’Amérique en empire privé, avec lui comme PDG à vie.


La démocratie ?

Un obstacle.


Les morts ?

Une statistique.


Le pouvoir ?

Un levier.


Le profit ?

La seule fin qui justifie tous les moyens.





🩸 Qui s’enrichit ? Qui saigne ?



Ce sont les multinationales, les actionnaires, les familles Trumpiennes

qui s’enrichissent.


Et ce sont les enfants des autres qui meurent.

Ceux des civils. Des soldats. Des pauvres. Des anonymes.

Les petites mains de la guerre mondiale que Trump orchestre depuis son trône doré.





🔥 L’arme fatale : la peur rentable



Pas besoin de tirer. Il suffit de faire peur.

Pas besoin d’envahir. Il suffit de faire croire qu’on va le faire.

Pas besoin d’avoir raison. Il suffit d’avoir du cash et de vendre un danger.


Et tant qu’il y aura des pays prêts à payer pour des tanks et des missiles,

il y aura des Trump pour leur en fournir.





Et moi je dis…



Y’en a qui se demandent comment on en est arrivé là.

Moi je me demande surtout combien il va encore lui falloir de morts pour devenir milliardaire en armes.

Parce que, voyez-vous, dans cette industrie-là,

quand y’a pas de guerre, y’a pas de cash.


Alors il entretient le brasier.

Pas trop. Juste assez pour que ça flambe à nouveau.

Et il sourit. Comme tout bon marchand de feu


Quand les mensonges coûtent plus cher que la vérité : Newsmax paie la facture

Source: https://urlr.me/WaeghR 67 millions de dollars. C’est la nouvelle addition salée que Newsmax doit régler pour avoir servi au peuple a...